Colloque sur l’état de la décentralisation

Colloque sur l’état de la décentralisation

La question de la décentralisation constitue pour les Bretons, notamment ceux qui résident en Ile-de-France, une préoccupation majeure. Bon nombre de Bretons résidant en Ile-de-France ont également une résidence ou habitent en Bretagne. La décentralisation est un sujet récurrent pour les responsables politiques et économiques bretons. Ils ont presque toujours su s’unir pour obtenir de l’État les actions nécessaires pour le développement de la région. La région Bretagne a donc su s’imposer durablement comme un partenaire de l’État.

Mais la Région, le Conseil Régional, a également maintenu des relations de concertation avec d’autres partenaires de la région (conseils généraux, communautés d’agglomération, intercommunalités). Le projet de loi en cours d’élaboration représente aujourd’hui une avancée décisive pour la prise de compétence

s des collectivités dans les domaines économiques, culturels et d’aménagement du territoire. De grands efforts ont déjà été faits, mais ils doivent se concrétiser de manière plus formelle.

La place occupée par les Bretons dans ce débat est importante. Claudy Le BRETON est président du Conseil général des Côtes-d’Armor et président de l’Association des Départements de France, Alain EVEN est président du CESER Bretagne et président de l’assemblée des Ceser de France, Daniel DELAVEAU est maire de Rennes et président de l’Association des communautés de communes de France, Bernard Poignant est conseiller du président de la République, ou encore Jean-Marc Ayrault, Premier ministre et ancien maire de Nantes. Dans ce gouvernement figurent d’ailleurs de nombreux Bretons : Jean-Yves Le DRIAN, Stéphane Le FOLL, Benoit HAMON et Marylise LEBRANCHU. Cette dernière préside aux destinées de ce nouvel acte de décentralisation. C’est sans doute la première 29fois qu’autant de Bretons occupent un poste à ce niveau d’importance dans l’appareil institutionnel français. Cela traduit l’engagement permanent et constant qu’ils ont eu pour faire progresser leurs idées, leurs opinions et construire une collectivité forte en Bretagne.

Les négociations en cours conservent un certain nombre de zones d’ombre qu’il faut discuter, comprendre. C’est la raison pour laquelle ce débat a été organisé.

A lire: programmeactes du colloque
Décentralisation, la Bretagne espère, Le Télégramme, 2 Octobre 2013

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